Le film

Mexique, 1968. Dans la gare routière d’une petite ville de province, huit personnes attendent désespérément un bus qui n’arrive pas, tandis qu’une tempête féroce s’abat sur le pays. La tension monte entre les protagonistes à mesure que leur attente se prolonge. L’apparition d’un phénomène des plus étranges ne risque pas d’arranger la situation qui échappe bientôt à la réalité. Véritable cri d’amour au genre, Los Parecidos trace une voie singulière tout en multipliant les références et les clins d’œil, de Body Snatchers à The Twilight Zone, en passant par les séries B fantastiques des années 50, Carpenter, Hitchcock, et bien d’autres. Drôle, dérangeant, imprévisible, le film est un divertissement total qui ne perd jamais de vue le plaisir du spectateur, tout en délivrant un subtil sous-texte politique sur les notions d’aliénation et d’identité, dans le contexte d’une société en pleine mutation. Un huis clos ludique et rétro, doublé d’un magnifique hommage aux puissances de la création et de l’imaginaire. Immanquable.